On tour

CPE Bach - Concertos & Symphonies

CPE Bach – Concertos & Symphonies
Concertos pour violoncelle & pour clavecin, symphonies pour cordes, sonates

(14 musiciens)

Carl Philipp Emmanuel, digne héritier de l’enseignement de son père, maîtrise le langage baroque, mais est bientôt gagné par le courant novateur de l’Empfindsamkeit. Il magnifie l’orchestre à cordes, innove sans cesse et invente véritablement une nouvelle texture sonore, expression sensible et singulière d’une virtuosité dense et d’un lyrisme poignant.
Fort du succès rencontré par son premier disque, l’ensemble Pulcinella publie en avril 2016 pour le label Aparte un nouvel opus consacré au plus turbulent des fils Bach. Tout comme le premier album CPE Bach, récompensé notamment par un diapason d’or de l’année 2014, ce second volume a reçu les plus vifs éloges de la presse internationale depuis sa parution (Diapason d’Or, Choc Classico, ffff Télérama, Toccata disc of the month).

CPE Bach - Oratorio

CPE Bach – Oratorio
Heilig (Sanctus) H778 pour soliste, double choeur et orchestre
Die Auferstehung und Himmelfahrt Jesu H777 npour soli, choeur et orchestre

(Avec le choeur Arsys Bourgogne (direction : Mihaly Zeke)
(23 musiciens)

« Je puis sans vanité prétendre que c’est là l’un de mes plus grands chefs-d’oeuvre ! ». C’est ainsi que le fils le plus célèbre de la famille Bach décrit sa Résurrection et Ascension de Jésus – son oratorio le plus ambitieux, solaire et exaltant. Le grand Mozart considérait Carl Philipp, ce véritable génie de l’ère pré-classique, comme le « père » musical de sa génération, et avait lui-même dirigé la Aufestehung à Vienne en 1788, l’année de la mort du compositeur.
Pour ce programme, Pulcinella rejoint l’une des formations vocales les plus passionnantes en Europe le choeur Arsys Bourgogne, dirigé par le jeune et brillant chef Mihaly Zeke.

Haendel : Il delirio amoroso

Haendel : Il delirio amoroso
Cantate il delirio amoroso HWV 99, airs d’opéras, la Follia de Geminiani

Avec 1 soliste
(10 musiciens)

Ecrite en 1707 sur un livret du cardinal Pamphili, poète et mécène créateur du cercle des Arcadiens, cette cantate en forme d’opera seria raconte les amours de Tirsis et Cloris. Le jeune Handel y déploie une écriture vocale et instrumentale virtuose et confie des rôles solistiques au violon, au hautbois, à la flûte ou au violoncelle. Les aventures de ces deux bergers permettent de mettre en scène  l’antiquité. A travers un thème cher aux Arcadiens, cette cantate reproduit les aventures de deux bergers et revisite le mythe d’Orphée aux enfers. Mais cette fois-ci c’est la bergère Clori qui y descend pour rejoindre son aimé Tirsi. L’ingrat la rejette une nouvelle fois avant quelle ne l’arrache malgré lui des rives du Styx.

A la folie amoureuse de Clori répondra la Follia instrumentale de Geminiani, inspirée par l’arcadien Corelli.

Haendel : Héroïnes outragées

Haendel : Héroïnes outragées
Cantates La Lucrezia HWV 145, Armida abbandonnata HWV 105
Pièces instrumentales de Geminiani, Handel, Vivaldi

Avec Blandine Staskiewicz
(4 musiciens)

Economie de moyens, efficacité absolue d’une écriture qui restitue à merveille le désarroi, la douleur, la fureur qui s’empare de nos deux héroïnes outragées. 
Lucrèce, violée et déshonorée, seule, qui finalement se précipite aux enfers pour accomplir sa vengeance, et Armide la magicienne qui malgré ses pouvoirs ne parvient pas à retenir Rinaldo dans ses fers. Bach lui-même réalisera une copie de cette partition qu’il admire.

Tous les mouvements passionnels s’expriment dans ces deux opéras de chambre en un condensé de dramaturgie baroque, inspiré par une cantatrice dont le jeune Handel est amoureux.

7 décembre 2016 : Salle Cortot – Paris

Haydn : Entre ombres et lumières

Haydn – Entre Ombres et Lumières
Les 7 dernières paroles du Christ en Croix & Concerto pour violoncelle en do majeur

Diffusion en cours
Avec un récitant (version enrichie d’extraits des quatre Evangiles)
(11 cordes)

Haydn est notre guide pour cette exploration de l’esthétique classique et de la philosophie des Lumières.

Construit comme un parcours initiatique, le programme commence sous les mille feux du concerto en do majeur de Haydn composé en 1762, d’une ébouriffante virtuosité pour le violoncelle soliste.

Puis, place au récit des 7 dernières paroles du Christ. Écrite en 1786 et mainte fois remaniée, la version originelle jouée ici par l’orchestre à cordes incarne cette plongée vertigineuse et exigeante dans les Ténèbres du Calvaire jusqu’au Tremblement de terre final.

Fandangos, jacaras et follias

Fandangos, jacaras et follias
Ouvres de Vivaldi, Sanz, Padre Soler, Boccherini

(7 musiciens)

Ce programme se place sous le double signe de la variation et de la danse. Variations sur les folies d’Espagne, élégance et virtuosité des Canarios, frénésie des Jàcaras, sensualité galbée des Fandangos, autant de pièces savantes où se mêlent les cultures castillane, africaine, amérindienne et arabo-andalouse.

Les Musiciens du Régent

Les Musiciens du Régent
Motets à voix égales : Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), André Campra (1660-1744), Jean-Baptiste Morin (1677-1745)
strong> Pièces instrumentales : Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), Michele Mascitti (1664-1760), Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749)

Avec les Pages du CMBV (direction : Olivier Schneebeli)
(9 musiciens)

On est frappé par l’effervescence artistique, l’émulation entre des compositeurs qui, à l’orée du XVIIIe siècle, vont rivaliser d’inventivité, pour beaucoup encouragés et placés sous la protection du Régent Philippe d’Orléans – lui-même compositeur et peintre.
Cette période charnière cristallise à Versailles des querelles passionnées et souvent virulentes entre partisans du style français et défenseurs de la musique italienne (alors même que les deux influences sont souvent notables dans une même œuvre), et entre deux familles d’instruments : la famille des violes et celle des violons, suscitant même l’écriture de pamphlets hauts en couleurs.
Tandis que le vieux Roi, sous l’influence de Madame de Maintenon, se désintéresse de plus en plus des spectacles d’opéras et des manifestations mondaines de la musique, le Palais-Royal, à Paris, devient le centre de la création artistique. Grâce à la passion généreuse du futur Régent, tous les représentants du renouveau musical dans notre pays y font entendre leurs œuvres.
L’essor du petit motet, né dès le début du XVIIe siècle, doit beaucoup aux musiciens protégés par Philippe d’Orléans : jusqu’à la fin du grand siècle, Charpentier développe déjà un style à la croisée des influences italiennes et françaises.
Ces courtes pièces pour ensemble de chambre et chœur, d’une diffusion plus facile que le genre du grand motet pour chœur, solistes et orchestre, permettaient cependant aux compositeurs d’explorer une écriture dramatique intense. Le texte des psaumes est ainsi porté par une rhétorique puissamment expressive à chaque moment liturgique de l’année.
Des musiciens comme Campra ou Morin soutenus par Philippe d’Orléans, futur Régent, contribuent en ce début de XVIIIe siècle à lui conférer ses titres de noblesse.
C’est cette atmosphère de création et d’ébullition que nous souhaitons retrouver et partager.

Ferveur et Virtuosité à Venise

Ferveur et Virtuosité à Venise
Concerto pour violoncelle RV424, Magnificat de Vivaldi, Adagio-Fuga et Miserere de Hasse

Avec la Maîtrise de Radio-France (direction Sofi Jeannin)
(7 musiciens)

Après notre exploration de la musique profane et sacrée napolitaine, nous travaillons des œuvres vocales et instrumentales composées par Vivaldi pour les pensionnaires de l’Ospedale de la Pietà, sujet de fascination de tous les visiteurs de la Sérénissime, de Charles Burney à Jean-Jacques Rousseau.
La mission de l’Ospedale della Pietà de Venise était de porter secours aux filles illégitimes abandonnées en leur assurant une éducation générale ainsi qu’une éducation et musicale de haut niveau. Les jeunes filles du chœur accompagnaient chaque soir les Litanies à la Vierge et les prières commandées par les fidèles ainsi que les Messes et les Vêpres tous les dimanches.
Les jeunes filles, par ailleurs interprètes virtuoses conseillées par les meilleurs représentants de chaque instrument chantaient a voix égales en interprétant les voix de ténor transposées dans leur registre afin de respecter l’équilibre de l’ensemble vocal. C’est à partir de ces versions que nous bâtissons notre programme vénitien.

Mad Songs

Mad Songs
De Eccles à Purcell (Grounds de Purcell, Masks anonymes de l’Angleterre du XVIIème siècle)

Avec Xavier Sabata
(4 musiciens)

Des tunes populaires aux masques instrumentaux anonymes de l’époque élisabéthaine, des grounds instrumentaux hypnotiques au genre très prisé des Mad Songs, le XVIIème siècle anglais explore volontiers et met en scène le délire hallucinatoire de fous égarés. La figure shakespearienne du Roi Lear inspirée par le personnage historique de Tom Bedlam,  tout comme la folie d’Ophélie sont autant d’archétypes qui nourrissent l’inconscient collectif anglais. Cet engouement pour les personnages fantasques, fous ou doux rêveurs traverse également toute l’Europe.

Avec Henry Purcell et John Eccles, nous partirons plus précisément sur les traces de deux personnages, devenus caracters et inspirateurs de l’inconscient collectif anglais : Tom et sa jeune soeur Bess of Bedlam, internée à l’asile Bethlem Royal Hospital, premier hôpital dédié aux maladies mentales dès le XVIème siècle.

Si l’amour fou et la maladie d’amour n’ont cessé de fasciner le public du XVIIème siècle, l’on trouve également de nombreuses pièces de théâtre et musique mettant en scène les états d’âme des victimes de passions brulantes qui les mènent jusqu’aux confins de la folie. Ces excès de folie délirante mis en musique avec une totale liberté et une éloquence troublante font aussi place chez certains personnages à la Mélancolie. Nait alors une sorte de réflexion sur le monde, une divagation de l’esprit, une plongée dans les ombres errantes, les pensées parfois morbides et solitaires. Ces pensées morbides, cette contemplation mélancolique et solitaire nous guident alors pour un voyage au pays des ombres errantes.

02 mai 2017 : Auditori – Barcelone, Espagne

Bach : Cantates & Motets

Avec Sandrine Piau, soprano : cantates BWV 199, du mariage, et airs avec violoncelle piccolo BWV 68, 6, 153
Avec Emiliano Gonzalez Toro, ténor : cantates 54 et 55, airs BWV 175, 83, 41
Avec Christophe Dumaux, alto : cantate 170, airs BWV 83, extraits de la Saint-Jean
Avec deux solistes : Tilge, Höchster, meine Sünden, BWV 1083 (d’après G-B Pergolesi, Stabat Mater)

8 à 12 musiciens

Après avoir remporté un vif succès depuis 2008 lors de concerts consacrés aux cantates de Bach, notamment avec Carlos Mena et Dietrich Henschel, Pulcinella a décidé de poursuivre son exploration de l’œuvre du Cantor et de réaliser un nouveau programme autour des cantates avec violoncelle piccolo.

C’est en 1745 que Jean-Sébastien Bach décide de publier une version en allemand du Stabat Mater de Pergolese, inspirée du psaume 51. Cette partition géniale, dernière oeuvre du jeune napolitain, composée deux mois avant sa mort alors qu’il n’a que 36 ans, devient vite célèbre à travers l’Europe. Dans sa parodie Bach enrichit la texture de l’orchestre à 4 parties, en réalisant une partie d’alto indépendante.

Voici ce qu’écrit Gilles Cantagrel dans le livret du disque Bach Arias paru en 2013 : « Bach a vécu l’heureux moment où les nouveaux instruments coexistaient avec les anciens. Parmi ceux-ci, le violoncelle piccolo connut une éphémère notoriété au début du 18e siècle. On pense qu’il s’agissait d’un instrument plus petit que le violoncelle courant, doté d’une cinquième corde dans l’aigu, permettant des mouvements rapides dans le registre élevé, avec légèreté et délicatesse de son. Quoi qu’il en soit, le musicien en mentionne expressément l’usage dans neuf de ses cantates connues, où l’instrument fait valoir un timbre chaleureux et délicat à la fois, propre à l’expression de l’indulgence ou de la tendresse confiante, celle, par exemple, du chrétien pour le bon berger. »

Les concerts :
12 avril 2017 : Cycle Lauréat des Victoires de la musique – Cathédrale des Invalides – Paris
12 novembre 2016 : Les Musicales du Causse – Gramat

Programmes

Suite Pour Violoncelle Seul – Intermezzo E Danza Finale Alvorada
  1. Suite Pour Violoncelle Seul – Intermezzo E Danza Finale Alvorada
  2. O Canto Do Ciscne Negro Alvorada
  3. Falla (De) – Siete Canciones Populares Españolas – Nana Alvorada
  4. Piazzola – Grand Tango – Tempo Di Tango Alvorada