Exils

1. Ernest Bloch – Schelomo, Hebraic Rhapsody for Cello and Orchestra
   
2. Paikov Yeshayahu : Freilechs, Sim Shalom, Azoy Tantzmen in Odessa
   

Exiles
Ophélie Gaillard
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, James Judd
Sirba Octet Members

Pays de la liberté ouvert au monde, démocratie soucieuse des droits de l’homme, jeune nation en pleine expansion économique, les États-Unis attirent tout au long des XIXe et XXe siècles, des émigrants de toutes origines. Ils personnifient à tort ou à raison, une terre de rédemption pour les compositeurs invoqués par Ophélie Gaillard.

Après Alvorada, son violoncelle voyageur nous conduit sur les pas de Bloch, Korngold, Prokofiev, de Chava Alberstein et Giora Feidmann, nous chante leur exil, subi ou délibérément choisi, et nous fait vibrer au son d’une musique de film (Concerto de Korngold), d’une prière (From Jewish Life), d’un récit hébraïque (Schelomo), d’une berceuse, d’une danse de mariage… L’esprit de fête, la tendresse, le recueillement religieux, autant de facettes de la vie quotidienne et de la culture de plusieurs générations de migrants juifs contés par l’archet humaniste d’Ophélie Gaillard.

« Soloist Ophélie Gaillard performs with sensitivity and impetus and the Sirba Octet, strongly committed to Yiddish music, plays with infectious enthusiasm ».
Pizzicato, Mars 2017

« Sublimes, la ligne et les courbes de son superbe Goffriller aimantent dès les premières mesures. L’expressivité intense et habitée de la soliste ne manque pas du souffle épique qui doit traverser cette page ô combien rhapsodique, à laquelle l’élégant James Judd donne des reflets modernes.
On n’entend pas chez Gaillard un seul coup d’archet ou un seul démanché qui ne soit chargé de sens et d’émotion. On vibre, on vit, on respire, on souffre avec elle, impressionné par la puissance de son propos. (…)
Héroïque dans les passages vigoureux, Gaillard chante le thème lyrique avec une éloquence quasi vocale. Bien que légèrement à l’arrière-plan, l’orchestre sobre et clair contribue à la réussite de cette gravure de premier ordre ».
Diapason, Mars 2017