Press: concerts

About concerts:

 « L’œuvre d’Ernest Bloch entendue hier soir évoquait surtout la phrase célèbre de Salomon : « Vanité, tout est vanité. » Elle présentait une alternance d’épisodes plaintifs ou luxuriants. C’est cette histoire que la grande violoncelliste Ophélie Gaillard, tout de rouge vêtue, nous a racontée avec son archet, hier soir, en soliste de l’Orchestre philharmonique. Son jeu était profond, intense, coloré, nuancé, en un mot magistral. Son visage exprimay dans la douleur ou l’exaltation tous les épisodes de son histoire. On admira Ophélie au pays du roi Salomon.»
André Peyregne, Nice Matin

« Dans l’église du Chazelet, perchée au sein d’un village face au glacier de La Meije, le concert en apparence austère donné par la violoniste Hae-Sun Kang et la violoncelliste Ophélie Gaillard marie avec bonheur les timbres des deux instruments. Dans la création mondiale du duo de Philippe Hurel intitulé Trait d’union, les deux interprètes font preuve d’une inventivité rythmique constante : la référence au jazz, omniprésente, offre des figures d’une variété sans cesse renouvelée. D’une durée proche d’une demi-heure, la pièce aurait gagné à plus de concision, mais la fantaisie et la liberté de l’improvisation ne manquent pas de séduire par la virtuosité de l’écriture.»
Michel le Naour, Concertclassic.com

« A l’église du Chazelet cette fois, sur les hauteurs face au glacier, un autre duo, violon violoncelle celui-là, réunissait Hae Sun Kang et Ophélie Gaillard pour la création très attendue de Trait d’union de Philippe Hurel, une commande de Musique Nouvelle en Liberté pour le Festival Messiaen. Dans la continuité de sa pièce pour cello seul, d’un trait, Trait d’union est un formidable travail sur l’énergie du son propulsé par les deux archets qui vont déployer à mesure un spectre que Philippe Hurel colore et distord en jouant sur la fusion des timbres et leur diffraction dans des effets moirés très étonnants. Sa manière virtuose autant que puissante galvanise l’écoute captée par la trajectoire en mouvement et le devenir de la matière sonore… à la faveur du geste complice des deux interprètes d’exception qui servaient l’oeuvre avec un engagement et une concentration de tous les instants.»
Michèle Tosi, Resmusica

« Ce qui frappe avant tout, c’est la justesse des intonations et des nuances… le phrasé, l’expressivité absolue et sans outrance portent la marque d’une interprétation longuement mûrie et nourrie à la fréquentation du baroque. Encore peu connu en France, Louis Schwizgebel-Wang, ce jeune pianiste de 25 ans, montre une hauteur de vue stupéfiante.»
Jean-guillaume Lebrun, La Terrasse

 « Changement de décor avec le Concerto pour violoncelle d’Elgar, qui jette un regard mélancolique sur un monde finissant. Composé de quatre mouvements, articulés en deux parties, l’ouvrage s’ouvre sur une cantilène introductive confiée au soliste, teintée d’accents brahmsiens, mais d’une rigueur qui regarde aussi vers Bach. Ophélie Gaillard y imprime une nervosité grave, voire âpre, qui fédère autour d’elle l’ensemble du plateau. L’interrogative et frémissante attente du Lento s’enchaîne sans transition sur un Allegro molto animé et fait contraster la discrétion des pizzicati du premier avec la mâle épaisseur de l’orchestre dans le second. Morceau d’une grande intériorité, mêlée à un lyrisme généreux, l’Adagio sonne sous l’archet de la française comme un réconfort, avant un final Allegro ma non troppo qui résume les forces de la formation lorraine. En contrepoint et hommage au Cantor de Leipzig, la violoncelliste française donne en bis la Sarabande de la Première Suite.»
Concertonet.com


Avec le Pulcinella Orchestra :

« Si l’Ensemble Pulcinella met du temps à se chauffer, notamment dans la nécessaire mise en place, il convainc ensuite par sa capacité à soutenir les temps assez vifs imposés par Ophélie Gaillard, toujours aussi fringante. Alors qu’un heureux événement est annoncé pour bientôt, l’agilité de la violoncelliste française impressionne par sa clarté limpide, sans hésitation, épaulant parfaitement les solistes réunis.»
Concertonet.com

« Sandrine Piau starts off with a nicely decorated account of ‘My heart ever faithful’ … Gaillard plays admirably… Good support and lovely obbligatos from Pulcinella.»
Richard Lawrence, Gramophone

« Ophélie Gaillard imprime à chaque air des tempos souples et des phrasés admirables, de la joie éperdue (BWV68) à la sérénité consolatrice (BWV183). Elle prête à son instrument une fluidité poétique sensible, une dynamique équilibrée. Les membres de Pulcinella suivent son exemple par leur raffinement (la flûte de Jocelyn Daubigney, les hautbois de Antoine Torunczyk) et leur verve. Sandrine Piau n’est que lumière dans ses cinq airs, Dumaux séduit par un timbre aérien et une diction maîtrisée, Gonzalez-Toro nous émerveille.»
Jean-Luc Macia, Diapason

« Gaillard’s group, Pulcinella, pitch their performance just right : joyously lively, never crass. The concert aria Se d’un amor tiranno stops the show too, though in a quieter, less Spanish, way. Gaillard’s cello entwines itself thrillingly with the coloratura finesse of soprano Sandrine Piau. In between come two of his 12 cello concertos, tossed off by Gaillard with a nonchalant virtuoso flourish. The light-textured G major concerto from 1770 swings between the sunny and the soulful, and in the finale brushes amusingly against Mozart. Melancholy also fills the central movement of the later D major concerto, a work darker in instrumental colouring but equally captivating as a vehicle for Gaillard’s wizard fingering, big lyrical heart and kaleidoscope of colours. This is a CD produced out of artistic passion, not commercial calculation. »
Geoff Brow, The Times

« Qu’Ophélie Gaillard convie son ensemble nommé Pulcinella à une représentation dell’arte n’a rien d’étrange. Rendez-vous est donc pris à la Pietà, au grand délice de ces demoiselles. Ophélie Gaillard invite au partage et à la connivence entre tous, avec un sens théâtral parfois très visuel. Plusieurs plans de lecture. En avant, l’archet précis de la soliste, soin du détail dans les phrasés, chant long et soyeux, douceur mélodique, envolée lyrique. Ophélie Gaillard s’échappe volontiers et vagabonde vers les continents aigus dans les da capo. Le deuxième plan expressif est le partage a due avec son miroir, l’archet mélodique du continuo, second violoncelle ou violone, en un geste poétique parfaitement réglé, à la fois poétique et intime. Le dialogue complice enfin, avec l’ensemble Pulcinella (clavecin, orgue, théorbe, guitares et harpe) aux éclairages kaléidoscopiques d’une luxuriante richesse imaginés pour chacun des mouvements. Travail rythmique des guitares aux accents populaires hispanisants de danse fière et joyeuse, conduite sans entrave des basses harmoniques dans un joyeux tourbillon, petits jets de couleurs lancés sur le tissu sonore par l’orgue et les cordes pincées, contrastant avec les moments poétiques ou évanescents. Esthétiquement aboutie, la version des temps de joie. »
RC Travers, 5 de Diapason

« Les deux concertos pour violoncelle (en si mineur, et do mineur) de Vivaldi furent été interprétés avec fougue et précision par Ophélie Gaillard et son ensemble Pulcinella, d’une grande homogénéité. En particulier, la clarté de l’interprétation a bien mis en relief les délicats équilibres du violoncelle, de la contrebasse et du théorbe dans le concerto en do mineur. La Folia donnée en fin de première partie a ravi nos oreilles, tant par l’agilité du premier violon que par la partie de guitare baroque qui imprimait dynamisme et tenue à ses éblouissantes variations sur un thème auxquels Marais, Bach, Geminiani, ou Corelli se sont frottés. »
La Muse Baroque