About the concerts :

« Pour leur dernier concert de la saison 2016, le 12 novembre, les Musicales du Causse offraient au public ce qui se fait de mieux dans le domaine de la musique baroque pour un programme consacré à J. S. Bach et ses cantates et chorals, avec des interprètes de très haut niveau : la violoncelliste Ophélie Gaillard, la soprano Emmanuelle de Negri et l’ensemble Pulcinella. A la sortie, le public, qui n’avait pas été avare d’applaudissements et de rappels, ne tarissait pas de commentaires élogieux: “Ce fut un moment de pur bonheur. L’ensemble des musiciens a joué avec brio et tant Ophélie Gaillard qu’Emmanuelle de Negri nous ont enthousiasmés. Ce spectacle a ravi l’ensemble des spectateurs présents, et laissera un excellent souvenir de par sa haute qualité”, “Un groupe très agréable à écouter et à regarder : heureux de faire partager leur amour de la musique avec Emmanuelle de Negri dont la voix envoûte le public. Quant à la violoncelliste Ophélie Gaillard, vraiment sympathique, elle nous a guidés dans la compréhension des morceaux avec naturel et simplicité. Une très belle soirée”.»
La dépêche du Midi

« So rasant und temperamentvoll klang gestern abend in Regensburg des Schluss-Satz aus der Hambirger Sinfonie h-woll von Carl Philipp Emanuel Bach beim umjubelten Deutschland-Debut des französischen Pulcinella Orchestra, geleitet won der Cellistin Ophélie Gaillard. Und Wer diese Musik so hinreißend, des muss schlicht verliebt sein in, Carl Philipp Emanuel Bach. Und dass Ophélie Gaillard nichtnur die feurigen Töne beherrscht, sondern auch die zarten une feinen, das bewies sie gestern abend im langsamen Satz von Carl Philipp Emanuel Bach Cellokonzert in A-Dur, wo sie ihr Instrument ganz beseelt, ganz innig zum Singen brachte – eine echte Festival-Sternstunde.»
BR Klassik

« L’Orchestre Pulcinella, ensemble à géométrie variable (du trio à l’orchestre de chambre), vient de fêter son dixième anniversaire par une manifestation très bigarrée faisant appel à diverses disciplines artistiques. Part du lion réservée à la musique, mais avec en prime lectures de texte et danse, tout cela ou presque sous le signe de Venise, de la Folie et de l’Espagne. Le choix de deux symphonies pour cordes de cet esprit fantasque qu’était Carl Philipp Emanuel Bach, un des compositeurs de chevet de Pulcinella, s’imposait, l’une en début et l’autre en fin de programme. La Folia, à l’origine danse populaire portugaise du XVIe siècle, passa ensuite en Espagne, et un spécimen s’en répandit à travers l’Europe sous le nom de Folie d’Espagne, traité en variations jusqu’au XXe siècle par de nombreux compositeurs dont Vivaldi : un des grands succès de la soirée, mais précédé de la lecture d’un texte assez délirant sur le Prêtre Roux et ses rapports avec Venise. Impossible pour la violoncelliste Ophélie Gaillard, directrice artistique de Pulcinella, d’oublier Boccherini, Italien fixé en Espagne : d’où les deux derniers mouvements de son concerto en sol G.480, avec pour le finale une cadence improvisée dotée d’une fugitive citation mozartienne. Seconde partie largement consacrée à Haendel : pages vocales et instrumentales du meilleur aloi, suivies d’une improvisation pour violoncelle (Bach) et danseur, et d’une seconde lecture quant à elle tout à fait en situation : d’un texte de Casanova, autre éminent Vénitien. Au total, une quinzaine de morceaux se succédant sans heurts, tout naturellement, comme autant de lettres à la poste ».
Marc Vignal, Classica

« Il y avait de tout et beaucoup dans cette vibrante débauche de talents, partant un peu en tous sens, qu’Ophélie Gaillard a réuni pour fêter son aventure avec l’Ensemble Pulcinella, dont elle est l’âme et l’archet directeur, dans une ambiance d’une irrésistible bonne humeur. On a beaucoup apprécié la liberté de mouvement des musiciens sur la scène, leur nombre changeant suivant les œuvres enchaînées, allant de l’opéra haendélien aux textes lus par un comédien, Charles Gonzalez, notamment de Casanova, les galipettes du hip- hop portées par le corps élastique d’Ibrahim Sissoko, enroulé autour de la silhouette d’Ophélie Gaillard, affairée à une Suite de Bach. Un instant de recueillement s’y est glissé en raison de l’actualité tragique, vécue autour du Concerto pour violoncelle G480 de Boccherini, dans lequel le public s’est immergé, le faisant suivre d’un silence riche de ce que la musique venait d’apporter.

Le tout en une sorte de vrac au charme contagieux, tirant sa force de la personnalité hors normes d’Ophélie Gaillard : on sait l’énergie, l’engagement envers la jeunesse, la vigueur combattive de cette virtuose du violoncelle baroque, et surtout son caractère atypique, qui lui fait tendre des passerelles entre une multitude de genres. Crinière en bataille, l’archet brandi comme un signe de ralliement, qu’elle parle, le plus simplement du monde d’ailleurs, ou électrise ses compagnons, elle est un fer de lance peu banal, et l’on se dit que les jumeaux prêts à naître, blottis derrière le ventre de son violoncelle, reçoivent des ondes plus qu’énergisantes.

(…) Quant aux musiciens de l’ensemble, ils ont tout attaqué d’un même élan enthousiaste, aiguisé par les sonorités un rien râpeuses de leurs instruments baroques, parmi lesquels retentit comme une voix apaisante le merveilleux hautbois de Jean-Marc Philippe. Longue vie ! »
Jacqueline Thuilleux, Concertclassique.com

« Pour clôturer le Festival baroque de Pontoise, Claire Lefilliâtre et l’ensemble Pulcinella proposent un portrait en musique de Marie, de sa naissance miraculeuse à son assomption, initié à la lecture de l’œuvre de Rainer Maria Rilke, et centré sur la musique baroque du début du XVIIe siècle. (…) La voix de Claire Lefilliâtre a tous les atouts pour donner à comprendre les charmes de Marie ; le projeté de sa voix, précis, direct, presque sans vibrato, annonce dans une grande force émotionnelle toute la puissance du mystère de la Vierge. (…) L’agilité vocale et la fluide dynamique de l’ensemble nous porte sur les hauteurs, jusqu’à la pyrotechnie finale de l’Alleluia. (…) Enfin, le courage, la force de Marie est palpable dans le Stabat Mater de Sances, remarquablement interprété par tous, dans une sombre intensité allant crescendo. L’ensemble Pulcinella est un formidable partenaire, au jeu fluide, bondissant. Le plaisir du jeu en commun est toujours aussi palpable. »
ResMusica

« Qu’Ophélie Gaillard convie son ensemble nommé Pulcinella à une représentation dell’arte n’a rien d’étrange. Rendez-vous est donc pris à la Pietà, au grand délice de ces demoiselles. Ophélie Gaillard invite au partage et à la connivence entre tous, avec un sens théâtral parfois très visuel. Plusieurs plans de lecture. En avant, l’archet précis de la soliste, soin du détail dans les phrasés, chant long et soyeux, douceur mélodique, envolée lyrique. Ophélie Gaillard s’échappe volontiers et vagabonde vers les continents aigus dans les da capo. Le deuxième plan expressif est le partage a due avec son miroir, l’archet mélodique du continuo, second violoncelle ou violone, en un geste poétique parfaitement réglé, à la fois poétique et intime. Le dialogue complice enfin, avec l’ensemble Pulcinella (clavecin, orgue, théorbe, guitares et harpe) aux éclairages kaléidoscopiques d’une luxuriante richesse imaginés pour chacun des mouvements. Travail rythmique des guitares aux accents populaires hispanisants de danse fière et joyeuse, conduite sans entrave des basses harmoniques dans un joyeux tourbillon, petits jets de couleurs lancés sur le tissu sonore par l’orgue et les cordes pincées, contrastant avec les moments poétiques ou évanescents. Esthétiquement aboutie, la version des temps de joie. »
RC Travers, 5 de Diapason

« Gaillard’s group, Pulcinella, pitch their performance just right : joyously lively, never crass. The concert aria Se d’un amor tiranno stops the show too, though in a quieter, less Spanish, way. Gaillard’s cello entwines itself thrillingly with the coloratura finesse of soprano Sandrine Piau. In between come two of his 12 cello concertos, tossed off by Gaillard with a nonchalant virtuoso flourish. The light-textured G major concerto from 1770 swings between the sunny and the soulful, and in the finale brushes amusingly against Mozart. Melancholy also fills the central movement of the later D major concerto, a work darker in instrumental colouring but equally captivating as a vehicle for Gaillard’s wizard fingering, big lyrical heart and kaleidoscope of colours. This is a CD produced out of artistic passion, not commercial calculation. »
Geoff Brow, The Times

« Les deux concertos pour violoncelle (en si mineur, et do mineur) de Vivaldi furent été interprétés avec fougue et précision par Ophélie Gaillard et son ensemble Pulcinella, d’une grande homogénéité. En particulier, la clarté de l’interprétation a bien mis en relief les délicats équilibres du violoncelle, de la contrebasse et du théorbe dans le concerto en do mineur. La Folia donnée en fin de première partie a ravi nos oreilles, tant par l’agilité du premier violon que par la partie de guitare baroque qui imprimait dynamisme et tenue à ses éblouissantes variations sur un thème auxquels Marais, Bach, Geminiani, ou Corelli se sont frottés. »
La Muse Baroque

Press

Suite Pour Violoncelle Seul – Intermezzo E Danza Finale Alvorada
  1. Suite Pour Violoncelle Seul – Intermezzo E Danza Finale Alvorada
  2. O Canto Do Ciscne Negro Alvorada
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