« Placée sous le signe des effluves aromatiques et des bouffées de parfums auxquels le compare Vladimir Jankélévitch, leur approche de l’univers fauréen est pour le moins épicée. C’est dans la fameuse Sicilienne opus 78 que leur méthode apparaît à nu : exercice réussi de décrassage rythmique et de déglaçage du son. Passée au blanc d’Espagne, cette jolie pièce d’argenterie rutile de mille feux. D’abord estourbis par le décapage de ces vieilles toiles de famille, on est finalement séduit par le travail de restauration. Il fallait oser débarrasser ces chefs d’œuvre familiers de leur épaisse patine.»
Cinefonia, janvier 2005
« Réunir toutes les pièces de Fauré écrites originellement pour violoncelle et piano, c’est un rêve qui prend forme dans cet album de très belle facture. Elegie, Romance, Papillon et Sicilienne sont ici lumineuses et riches de virtuosité. […] Le travail sur le phrasé et les nuances du pianiste Bruno Fontaine laissent s’imposer la ligne de basse chère au compositeur. Insaisissable, parfois angoissant, le son produit par le duo évoque une multitude de paysages intérieurs. Souvent très sombre, toujours très beau, l’album s’achève sur une douce transcription de Pablo Casals.»
Pianiste, janvier 2005
« Voici un séduisant enregistrement qui voyage avec gourmandise dans le monde particulier de Gabriel Fauré. L’initiative en revient à deux personnalités dont la rencontre a apporté de nouvelles sensations. […] Ophélie Gaillard a fait une entrée remarquée avec un violoncelle aux sonorités inspirées. […] Ophélie Gaillard et Bruno Fontaine en tirent une élégante expression. Entre le raffinement et la sophistication, une vigueur intérieure séduisante.»
Ouest France, 7 novembre 2004